PRÉNOM : Dorian. + NOM DE FAMILLE : Calwell, preuve de mes origines irlandaises et anglaises. + ÂGE : Vingt deux ans. + ORIGINES : Européennes. + ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : Je suis étudiant en musique et je me produis plusieurs soirs par semaine au bar de la ville pour me faire de l'argent. + STATUT CIVIL: Célibataire et c'est très bien comme ça. + QUALITÉS/DEFAUTS : Ambitieu, susceptible, rancunier, bosseur, protecteur, jaloux, indépendant, courageux... + AVATAR : Louis Tomlinson. + GROUPE : Fallin' apart.

« Viens avec moi Dorian. Ton cadeau d’anniversaire est dans ma chambre. » Je l’ai suivi, un large sourire étirant mes lèvres. En même temps, quel garçon de douze ans ne serait pas heureux d’apprendre que son grand frère qu’il admire tant, lui a réservé une surprise dans sa chambre ? Mes parents ainsi que ma grande sœur nous regarde monter à l’étage. Le gâteau était vraiment délicieux, certainement le meilleur de tous mes anniversaires. Theo m’attire dans sa chambre et referme la porte à clé derrière moi. Je me retourne, n’ayant pas fait attention à ce détail, trop impatient de savoir quelle surprise mon grand frère m’a réservé. J’ai toujours été assez admiratif devant lui. Il a huit ans de plus que moi et il m’a toujours pris sous son aile. C’est grâce à lui que j’ai osé inviter Lyla à mon anniversaire d’ailleurs. La petite fille est dans ma classe et ça fait un bon moment que je craque pour elle, mais à douze ans, je ne savais absolument pas comment l’aborder. Theo a été là et m’a conseillé. Malheureusement, Lyla n’a pas pu venir parce qu’elle avait un concours de danse mais c’est pas grave, ce n’était pas un « non » et c’est tout ce qui comptait à ce moment là. Theo me contourne et s’asseye au bord de son lit, me faisant signe de m’approcher. Au moment où je m’apprête à m’asseoir à ses côtés, il m’arrête en posant une main sur mon épaule et avec une certaine force, il me fait mettre à genoux devant lui. Je ne comprenais pas sur le moment. Ca me semblait bizarre. Il avait dit qu’il avait un cadeau pour moi et je me retrouve entre ses jambes. Alors que mes yeux passaient de droite à gauche pour essayer de deviner où se cachait mon cadeau, mon grand frère a commencé à détacher la ceinture de son pantalon, puis à baisser le morceau de tissu le long de ses jambes. « C’est le meilleur cadeau d’anniversaire tu verras… » Je vais vous éviter les détails de la suite de l’histoire mais sachez simplement que ce jour là, l’image que j’avais de mon frère a complètement changé. Il m’a humilié, il m’a rabaissé, il m’a violé, il a pris toute innocence que j’avais en moi. Il m’a fait promettre de garder ça pour moi mais c’est ma sœur qui a entendu mes cris, mes pleurs durant la nuit lorsque je faisais des cauchemars. Toujours les mêmes, toujours Theo en train de me faire mal en y allant sans aucune douceur, toujours les mots crus qu’il m’a sorti, toujours cette douleur. Chelsea, ma grande sœur est venue dans ma chambre quand elle a compris que c’était plus sérieux que ça, elle m’a serré dans ses bras et je lui ai tout dis. Le lendemain, elle a appelé la police. Theo l’a entendu depuis l’étage et il est immédiatement venu dans ma chambre. Il a serré mon poignet à tel point que j’ai bien cru qu’il allait se briser. Il m’a lancé contre le mur. J’en ai eu des hématomes pendant plusieurs semaines. Mais suite à ça, il a été enfermé.

Cette histoire m’a traumatisé. Theo m’avait brisé, complètement et irrévocablement brisé. C’est comme si depuis ce jour là, je n’avais plus d’âme, j’étais complètement vide. Il m’a fallu une cinquantaine d’heures chez le psychologue pour retrouver la parole. Je m’étais complètement renfermé sur moi même. Je n’étais plus que l’ombre de moi même. J’allais à l’école, mais ça s’arrêtait là et je ne parlais à personne, j’osais à peine croiser le regard des autres. Je sursautais dès qu’un camarade venait me voir. J’ai vécu l’enfer. Jusqu’à ce que je découvre la musique. Ca été une vraie révélation. Peu à peu, je me suis rouvert. Il a fallu beaucoup de temps mais en voyant que ça aidait, mes parents n’ont pas hésité une seconde de plus en me laissant aller aux cours de piano et de guitare. A l’adolescence, quand ma voix s’est posée, j’ai également découvert que j’arrivais à chanter plus ou moins juste. Je sais que beaucoup de personnes disent ça mais si je suis encore là aujourd’hui c’est bien grâce à la musique. Je pense que je me serais laissé mourir suite aux problèmes avec mon frère. Ma famille a été très supportrice et grâce à eux, je vais aujourd’hui un peu près mieux. J’habite avec ma grande sœur, elle est devenue très protectrice avec moi avec les années et c’est elle qui m’a proposé de venir habiter avec elle étant donné qu’elle habite près de mon université.

L’université. Les étudiants sont sensés être plus matures, plus intelligents mais j’ai l’impression que c’est pire que des adolescents. Ca fait deux semaines que j’observe les grosses têtes de l’université s’en prendre à un jeune homme qui vient d’arriver. Il y a beaucoup de rumeurs à son sujet mais je préfère ne pas y croire. Les ragots sont rarement vrais et il me fait de la peine. La seule chose que je sais c’est que c’est un étudiant irlandais qui vit en dehors de Fort Bliss mais qui n’a pas d’autre choix que de faire les trajets pour venir ici. Tout le monde se fiche de lui. C’est vrai que son accent ne passe pas inaperçu, même moi j’ai pu le remarquer en cours d’anglais lorsqu’il prenait la parole pour répondre au professeur. Et puis, il y a surtout le fait qu’il est homosexuel. Personnellement, je le suis aussi. Je l’ai découvert il y a quatre ans, lorsque je parlais avec mon psychiatre de ce qu’il s’est passé avec Theo, mais ici personne ne le sait. Avec le temps, j’ai appris à détourner les conversations et à jouer à l’hétérosexuel de manière plutôt remarque. Ce n’est pas le cas de Maddox. Le pauvre a subit les moqueries des autres à cause d’un faux pas. Une fille de l’université lui a demandé de l’accompagner boire un verre et il a refusé, avouant ouvertement son homosexualité. Le pauvre, il n’est pas au courant que dans une petite ville du Texas comme Fort Bliss, ce genre de choses est tabou. Depuis ce jour là, il s’en prend plein la figure.

« Foutez lui la paix. » Je ne pouvais pas continuer à les regarder faire, il fallait que j’intervienne. Maddox était en train de courir dans le dédale de couloir pour aller attraper le seul et unique bus qui l’emmène loin de Fort Bliss et les autres étudiants n’arrêtaient pas de lui faire des croches pattes pour essayer de le ralentir. Une fois qu’il est arrivé dehors, le bus lui a passé sous le nez. J’ai lu dans son regard toute la tristesse et la haine qu’il pouvait ressentir en ce moment même. Un gars à côté de moi a dit la phrase en trop. Après lui avoir de le laisser tranquille, j’ai remis mon sac sur mon épaule et j’ai rejoins Maddox sur le trottoir. « Désolé pour ton bus. » Il s’est contenté de hausser les épaules. J’ai hésité une fraction de seconde avant de reprendre la parole. « Viens avec moi, je te ramène. » Lui aussi a semblé hésiter quelques instants mais en me voyant sincère, il a compris que je ne me foutais pas de lui. Il a accepté. On a fait le chemin jusqu’à chez ma sœur et je lui ai emprunté sa voiture pour pouvoir le ramener chez lui. Les rumeurs ont commencé à courir en me voyant en compagnie de Maddox et même si lui s’en foutait, je ne pouvais pas supporter ces remarques. J’ai tout fait pour m’éloigner de lui, ignorer ses appels.

Et puis le dôme est arrivé. Maddox était à Fort Bliss à ce moment là et il n’y avait plus aucun moyen qu’il rentre chez lui désormais. Je savais qu’il était sensé rentrer en Irlande dans une semaine, je comptais sur ça pour faire taire les rumeurs mais désormais, il est bloqué ici, avec nous et c’est de plus en plus difficile de l’éviter.

PRÉNOM/PSEUDO : H3artbeats/Virginie + AGE : Vingt deux ans. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : Sur Facebook je crois. + FREQUENCE DE CONNEXION : Minimum trois fois par semaine. + INVENTE OU SCENARIO? : Inventé. + TON DERNIER MOT : Que la Force soit avec moi.

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[b]LOUIS TOMLINSON[/b] + dorian caldwell