SIOBHAN ✰ I wanna dance with somebody....

crédits : FYheard.

Amy Siobhan Monroe
It is during our darkest moments that we must focus to see the light.

PRÉNOMS : Amy Siobhan, un prénom choisi avec amour, en fonction de sa signification. + NOM DE FAMILLE : Monroe, comme une jeune femme blonde ayant fait des ravages dans les années 50. J'aimerais tellement avoir son assurance et sa beauté. + ÂGE : Cela ne se fait pas de demander l'âge à une femme, je pourrais vous mentir en vous répondant 60 ans, mais je ne pense pas que vous me croirez. Alors je dirais 27 ans, mais pour moi j'aurais toujours vingt ans au fond. + ORIGINES : Mon père est un de ces anglais qui possèdent ce petit côté trendy, alors que ma mère est une américaine pure souche affectionnant le patriotisme pour son pays. + ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : Infirmière. + STATUT CIVIL: Il y a quelque mois, je vous aurais répondu fiancé. D'ailleurs, cela m'arrive de le dire encore à présent, pourtant on est venu m'annoncer, il y a quelques mois, que l'homme que j'aime, mon fiancé, était porté disparition lors d'une mission et qu'il le considère comme mort pour la patrie. Je suis donc 'veuve', cependant il m'est impossible d'y croire. + QUALITÉS/DEFAUTS : Altruiste + généreuse + caractérielle + têtue + maladroite + trop sensible, mais ne le montre pas + drôle + impatiente + ambitieuse + blessée + manipulatrice quand elle le veut + souriante + sarcastique + impatiente + perfectionniste + trop franche. + AVATAR : Amber Heard + GROUPE : What doesn't kill us.

Caught in the storm

Nous demandons un minimum de 5 lignes pour les réponses aux questions. N'hésitez pas à développer vos réponses pour que lui puisse vraiment comprendre le comportement de votre personnage face au dôme)
+ Qu'est-ce que l'arrivée du dôme a changé dans ta vie ? Si je vous disais rien de spécial, me croirez vous ? Si vous ne me croyez pas, c’est que vous ne me connaissez pas, le principal pour moi c’est d’avoir ma famille avec moi. Au départ, je me suis sentie comme étouffée, compressée, obligée de rester dans un endroit qui est pour moi ma ville natale. Au fond, je n’ai jamais vraiment quitté cette ville, la seule chose que cela a changé est le fait que j’ai perdu celui que j’aime, cet homme qui a réussit de nouveau à me faire croire au mot amour. Disons que je conservais constamment, cet espoir de le voir surgir de nouveau, mais là, c'est une chose qui me paraît totalement impossible.
+ Quels sont pour toi les points positifs de ce dôme ? Et les points négatifs? J’ai vraiment l’impression de me sentir utile à présent, malheureusement il y a fallut ce dôme pour m’en rendre compte. Cela fait quelques temps que je suis infirmière et mes journées se construisaient grâce aux soins quotidiens, les tâches que n’importe qui aurait pu faire, je n’imaginais pas ça pour mon avenir. Mais là, de nombreuses infirmières ou personnels soignants furent obligés de rester de l’autre côté du dôme sans pouvoir continuer d’exercer sur cette ville, mais je suis là moi ! Les personnes peuvent compter sur moi, que ce soit en plein milieu de la nuit, même lors d’un jour de repos, je sais pertinemment que l’on a besoin de personne comme moi ici. Cependant, ce dôme est vraiment exaspérant lorsque l’on y pense, je n’aime pas cette impression de danger, ne pas savoir ce que le lendemain va réserver comme surprise. Par ailleurs, ce dôme révèle la véritable personnalité des gens, des personnes adorables sont devenues craintives, voire parfois violente, certaines personnes respirant la joie de vivre se sont renfermées sur eux-même afin de ne rien laisser paraître, j’espère qu’un jour la situation deviendra de nouveau normale et que des rires puissent se faire entendre à nouveau. Cela peut paraître égoïste de dire ça, mais je continuerais de sourire tant que mon frère et ma famille sont à mes côtés, je remercie le destin ne pas nous avoir séparer pour vivre cette aventure.
+ Comment imagines-tu ton avenir dans cette ville ? Je ne préfère pas me projeter dans l’avenir, je vis ma vie au jour le jour ! Si je devais vraiment imaginer le reste de ma vie, je l’imagine simple et normal, comme je l’ai toujours aimé. Je me vois très bien devenir une chirurgienne réputée et douée dans son domaine, je ne compte pas passer ma vie comme infirmière et espère vraiment continuer et m’améliorer dans ce domaine. Pour ce qui est du reste, je suis une jeune femme carriériste, je privilégie vraiment ce domaine là avant de m'aguicher d’un homme, je pensais avoir trouvé l’homme qui me fallait, l’homme qui me correspondait, mais il a préféré s’en aller, pour une mission dont il n'est jamais revenu, le destin ne voulait pas que notre couple fonctionne, mais je ne baisse pas les bras cependant. Une chose est sûre que ce soit à présent ou dans l’avenir, ma famille sera toujours à mes côtés qu’importe ce qu’il puisse se passer.
+ Quels sont tes petites manies, tes habitudes ou tes tics? On veut tout savoir. → A tendance à souvent parler avec les mains. → Ne marche qu’en talons haut. → Elle ne jure que par le groupe Queen. → Lorsqu’elle est déprimée, elle peut manger des pots de glace entier. → Accro à la nicotine, elle fume beaucoup trop. → Vient d’une famille catholique, mais n’a jamais été très croyante. → Lorsqu’elle est en colère, elle jure comme un homme. → Ne montre jamais ses faiblesses afin de ne pas souffrir. → Chante constamment, même si elle chante faux. → Pratique le yoga plusieurs fois par semaine. → Possède deux labradors qu’elle considère comme ses enfants. → Aime passer du temps dans les parcs ou les endroits naturels. → Bien que son fiancé a disparu, elle conserve son alliance autour du cou. → Possède deux tatouages, un sur le flanc gauche, une citation de Marilyn Monroe et sur la cheville droite, une petite colombe qui est un symbole de paix et de liberté. → Elle a énormément voyagé, parle plusieurs langues. → N’a pas eu énormément de relations amoureuses, mais les conquêtes furent nombreuses. → Peut paraître froide et désagréable aux premiers abords, mais c'est une apparence qu'elle se donne. → Elle aime le fait de voyager. → Elle sait parler cinq langues différentes, d'ailleurs cela l'aide énormément à l'hôpital. → Ne jure que par les Oreos, elle a toujours plusieurs paquets lorsqu'elle rentre chez elle. → Elle apprécie les soirées tv avec des films anciens, un plat chinois et des amies. → La jeune femme ne supporte pas qu'une personne soit négligée, qu'elle ait les ongles rongés. → Elle s'emporte facilement, mais de nature rancunière et bornée, elle aura du mal à aller s'excuser. → Sio possède une vieille Cadillac qu'elle échangerait contre rien au monde. → Amatrice de football américain, elle ne loupe aucun Superbowl.

PRÉNOM/PSEUDO : MishMish ✰ Sophia. + AGE : J'ai dépassé l'âge légal pour commander de l'alcool aux Etats-Unis et ce depuis quelques années. + COMMENT AS TU CONNU LE FORUM : Quelle question ! Je crois qu' Alzheimer me guette, il est là ! + FRÉQUENCE DE CONNEXION : Comme beaucoup le savent, je peux me connecter tous les jours, particulièrement le soir. + INVENTE OU SCENARIO? : Totalement inventé. + TON DERNIER MOT : Maggie n'étant pas très productive et ce personnage stagnant petit à petit, j'ai décidé de changer radicalement, tout en conservant une magnifique blonde..

Code:: [b]NOM DE LA CÉLÉBRITÉ[/b] + prénom nom du personnage

Wreck of the day

Extraits du journal intime de Siobhan !

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Une chevelure brune tombant le long de son dos, un sourire à en faire tomber plus d’un, ce fut qu’en regardant ce petit bout de femme de plus que l’on pouvait apercevoir le ventre rond de celle-ci et le sourire qu’elle possédait était des plus angéliques. J’ai l’honneur de vous présenter la somptueuse Madame Monroe, une mère au foyer, une guitariste plus que surprenante. Les termes qu’elle utilise lorsqu’elle évoque le jour de ma naissance sont : unique, magique et magnifique, des termes tellement élogieux, mais qui correspondait à son état d’esprit. N’importe qui aurait pu croire qu’une femme donnant la vie, sans que le père de cet enfant soit présent, retenu par un dépannage en dehors de la ville, pourrait montrer un peu plus de tristesse. Mais ce n’était pas le cas de ma mère, elle représentait la joie, la paix, cet instinct maternel, toutes les qualités ne sont pas assez afin de définir la fierté que je possède en étant sa fille. Cette femme a su allier son emploi de guitariste internationale avec son rôle de mère ! Si je devais vous parler de mon père, je vous parlerais certainement de M. Monroe, un homme au grand coeur, propriétaite d'un garage. A mes yeux, il est mon père, mon modèle, un homme que je respecterais toute ma vie, il sait allier son travail et l'éducation de ses enfants. (...) « Sio', fais toujours attention, tu dois avoir les yeux partout. » Je n’avais qu’une dizaine d’années, mais mon père avait décidé de me forger, que je ne sois pas une de ces filles ayant peur de tout. Je ne voulais pas être l’une des leurs. Les gants de boxe sur mes mains, je jouais en sa compagnie. « Je n’y arriverais pas, je ne suis pas… - Je ne veux plus jamais entendre ça princesse. » Prononça-t-il en se baissant à ma hauteur afin de poser son regard sur moi, ma mère venait de s’adosser contre l’encadrement de la porte, avec ce si magnifique sourire aux lèvres. Mon père vint alors me prendre dans ses bras avant de terminer ce jeu, bien entendu j’avais gagné, était-ce fait exprès ? A présent, je n’en doute pas une seule seconde. Je ne fais partie de ces enfants qui ont été battus, maltraités pendant toute leur enfance. Bien que ma mère était constamment en déplacement, mon frère, ma nourrice étaient constamment à mes côtés ! Une si belle famille, je désirais que chaque enfant puisse vivre la même enfance que la mienne. Nous n'étions, pas forcément, très riches, mais nous avions tout de même le sens des valeurs, des principes. Quant à moi, j’ai toujours été une enfant calme et attentive, que ce soit à l’école ou à la maison, j’étais considérée comme la princesse de chacun. Toute petite, je possédais déjà cette attachement à la découverte, au savoir, au besoin de me sentir utile, certes cela ne ressemblait à rien, mais je savais c que je voulais faire plus tard et je ferais tout ce qui est en mon possible pour y arriver. (...) J'allais oublier de vous parler de mon trésor, mon frère, Gregory. Vous y découvrirez aussi un jeune homme charismatique, un jeune homme plus âgé désireux de veiller à ma protection, passant le plus clair de son temps à me taquiner, sous prétexte que je n'étais qu'une enfant, constamment avec le sourire. (...) « Greg, viens voir. » J’entendis ses pas résonner dans l’escalier et le voici sur le seuil de ma porte de chambre, un sourire aux lèvres, il vint prendre place dans mon lit. Il était celle qui me gardait, lorsque nos parents étaient indisponibles de temps en temps.. « Comment tu me trouves ? » J’entendis alors Gregory se mettre à pouffer de rire, je fis cette mine boudeuse avant de me tourner vers lui, avant de tourner sur moi-même. Je venais de me vêtir d’une robe à ma mère, robe un peu trop longue, mais je considérais ma mère comme une princesse alors pourquoi ne pas lui ressembler un minimum. « Comme ça, ce serait mieux ! » Dit-il en s’approchant de moi et en relevant doucement mes cheveux afin de pouvoir me dégager la nuque, il lui est arrivé de posséder ce côté attentif. Depuis toute petite, j’avais envie d’apporter beaucoup à ce monde, de ne pas me sentir bloquée dans un moule hiérarchisé par la société actuelle.

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Je savais que je ne resterais pas éternellement une enfant, une petite princesse que l’on conserverait à ses côtés constamment. Mes parents me considéraient toujours comme cela, bien que j’étais devenue une adolescente un tant soit peu rebelle. Quand j’évoque le terme rebelle, je ne pense pas aux bêtises comme voler des voitures, dépasser les limites de la loi, bien entendu je me contenais et restais droite dans mes agissements. Je parle, simplement, du fait de me chercher que ce soit d’un point de vue vestimentaire, que ce couleurs de cheveux. Pendant quelques temps, j’ai eu le droit aux mèches roses, au faux piercing qui pouvait me donner ce côté punk, puis je ne lâchais pas l’idée que je ne grandirais pas. Mes parents ont beau me dire que je serais une femme magnifique, qui pourrait avoir tout ce qu’elle veut dans la vie, cela était faux, je n’étais qu’une adolescente, amatrice de jogging et vêtements larges. Je ne comprenais pas ces filles passant son temps à se pavaner vêtue légèrement, mais le pire était de voir le visage des garçons lorsqu’elles passaient à côté d’eux, je trouvais ça écœurant. Depuis plusieurs années, j’arborais ce style alors cela ne plaisait pas forcément à tout le monde. Je passais mes journées à subir les moqueries constants de mes camarades, alors je restais dans un coin, étudiant. Cette passion ne s’était pas éteinte, elle s’est même intensifiée, mon savoir ne cessait pas un seul instant de s’accroître. (...) Arpentant les couloirs de ce lycée, je m’apprêtais à sortir du lieu afin de pouvoir me rendre à l’arrêt de bus lorsque je fut poussée, reprenant mes esprits je fis face à cette personne. Celle-ci, me regardait avec ce sourire mesquin, celui que je détestais. Alors que j’avais été discrète le reste de la journée, je commençais à ne plus pouvoir supporter ces moqueries, je vis deux de ses compères se mettre à rire à leur tout et commençait la tournée des moqueries. « Ben alors, tu joues la fifille maintenant, allez tout le monde le sait que t’es un mec maintenant. » J’avais pour habitude de rester calme, mais il ne fallait pas me chercher, j’étais considérée un peu comme la petite teigne à éviter, mais j’aimais ça. « Foutez-moi la paix et allait jouer à la Barbie, comme ça tout le monde sera content. » Je venais de lâcher un soupir, exaspérée par la réaction de ces garçons. Je vis la colère envahir le regard de celui m’ayant lancé la première phrase. « Non, mais sérieux, tu es en train de te prendre pour qui, sale mec va, puis ça fait quoi d’avoir tous ces kilos en trop. » Alors que je m’apprêtai à partir suite à ma première réponse, je pouvais sentir sa main agripper mon bras et voici que je commence à le gifler. Ce fut le geste de trop, suite à ça, une bagarre venait d’être déclenché, seule face à trois, j’avais beau avoir appris à me battre par mon père, cela n’était pas suffisant. Après quelques secondes, je vis les garçons s’enfuir et une main se tendre vers moi. « Çà va ? Tu n’as rien ? - Non, non c’est bon ! » En relevant ce regard, j’aperçus ce garçon, un sourire était alors apparu. Je me regardait alors, c'est vrai qu'à l'adolescence, j'étais un peu ronde, je n'avais qu'une envie. Leur prouver que je pouvais changer et avoir une vie meilleure. (...) « Siobhan, qu’est-ce que tu fais ? On va encore être à la bourre. - Oui, oui j’arrive je terminais mes valises. - Ce n’est que dans deux jours le départ tu as le temps, bref allez on y va.. » Gregory venait de me prendre par le bras avant de m’inciter à monter dans la voiture, nous voici donc en route pour l’école, il avait dépassé la majorité, j'étais bien plus jeune, mais mon père commençait à me faire conduire. J’aimais cette sensation de se sentir maître du véhicule. Depuis toutes ces années, je n’ai pas cessé d’accompagner mon père à son garage, je dirais même que je suis très douée à présent, ses connaissances et sa pédagogie firent de moi une des meilleures élèves qu’il puisse avoir. Il n’avait de cesse de me répéter que je prendrais le flambeau un jour. Mon frère n’était pas vraiment du même avis, pour lui une femme doit effectuer un boulot de femme, pour lui tout était différent il avait choisi de se sentir utile et d’effectuer un emploi au coeur de l’action, il hésitait encore entre devenir pompier ou secouriste, son choix n’était pas définitif, je ne pouvais que l’encourager dans cette voie. Devant cet établissement scolaire, j’enlaçai une dernière fois mon frère avant que celui-ci pris la direction d’un groupe de mecs qu’il appelait ses potes alors que moi je me dirigeais vers les deux filles un peu plus loin.«Salut Sio', tu sais que ton frère est vraiment canon. - Ouais je sais, mais pas touche les filles hein. Puis si on allait voir les canons au stade justement. - Ouais, tu sais que tu as de bonne idée toi, allez venez les filles.. » Nous formions le trio inséparables, nous nous considérions comme les rôles de dames. Toutes les trois, nous nous sommes dirigés vers le stade où les joueurs de football américain commençaient à s’entraîner, mais la sonnerie retentit et nous fûmes obligées d’abandonner cette belle vision afin de se rendre en cours. Mes parents n’avaient jamais eu à se plaindre de mes notes, ils furent exemplaires. Je savais mêler vie sociale avec bonnes notes, alors mes parents me laissaient beaucoup plus d’autonomie et d’indépendance. Il fallait faire partie des meilleures, si je voulais réaliser mon rêve de bosser dans le domaine médical.

Je vis ma meilleure amie arriver vers moi un sourire aux lèvres avant de me prendre dans ses bras, ce soir elle et moi avions pris la décision de sortir nous amuser un peu, de pouvoir profiter de la magnifique nuit qui s’offrait à nous. J’étais partie me changer, laissant le tailleur du boulot, afin de me plonger dans une robe noire, un côté classe et chic à la fois. Une dernière touche de maquillage et me voici appelant nos amies par la même occasion. Une petite soirée filles ne nous ferait pas de mal. Nous voici toutes les trois en direction de la boîte de nuit la plus proche. Nous fûmes loin d’être moches, le videur nous laissa entrer avec succès, à présent la nuit nous attendait. Assise sur cette table, une bouteille arrive alors. « Bon les filles, je porte un toast à notre réussite, puis à tous les mecs se trouvant ici ce soir. » Dans un rire, je commence alors à trinquer avec les filles tout en continuant de laisser mon regard faire le tour de cette boîte de nuit, mais avant que j’eus le temps de terminer, je sentis Blue m’attirer par le bras, vers la piste de danse. Voici comment décompresser un peu, nous nous trouvions toutes les trois sur cette piste. Ce soir, j’avais envie de m’amuser. Alors que je me laissais complètement emporter par la musique je sentis deux mains se placer sur mes hanches et un visage s’approchant de mon cou, je tournai le regard l’espace de quelques instants, afin de voir qui était l’heureux élu de la soirée. Un brun ténébreux, au regards bleus azurs venait se coller contre moi. Après un sourire malicieux des filles, je me mis donc à me retourner afin de pouvoir danser tout contre lui et comme cela se présageait nous avions fini dans le même lit l’un de l’autre. L’histoire était censée se terminer là, mais à mon réveil il se tenait là caressant doucement mes cheveux. « Tiens la belle aux bois dormant est réveillée. - Mais il est quelle heure là ? - Il est 8h ! -Mais c’est trop tôt. -Je sais, mais on m’a appelé, je dois y aller. - D’accord, laisse moi juste deux minutes le temps de m’habiller. » Je m’apprêtai à me lever lorsqu’il m’en empêcha. « Non, non, je ne te mets pas dehors, restes ici autant de temps que tu veux, rendors toi. » J’aurais pu être dangereuse, voleuse, il ignorait tout de même pourtant il me proposait de rester là chez lui. La fatigue parlait avant moi, je pris donc place de nouveau dans ce lit avant de retrouver les bras de Morphée avec l’aide de quelques unes de ces caresses. Ce n’est que deux heures plus tard, que je partis de chez lui en lui laissant mon numéro sur la table. (...) Je n’avais pas eu de nouvelles de cet homme pendant plusieurs semaines jusqu’à ce jour-là. Me trouvant dans les couloirs de l'hôpital : « Siobhan, il y a un général qui demande à te parler. - Un général ? - Ouais, enfin il a la tenue. » Je me mis à sourire face au sourire malicieux de mon amie avant de prendre la direction où m’attendait cet homme. « Oh Adam, je ne m’attendais pas à te voir. » Un sourire radieux avait pris possession de mon visage. « Tu ne pensais quand même pas que j’allais te laisser sans nouvelles, dis-moi tu serais libre à déjeuner. » Faisant mine de réfléchir quelques secondes, je finis par acquiescer avant de le signaler à mes collègues et de fuir avec lui vers le restaurant le plus proche. Ce moment allait être un moyen pour nous de faire plus ample connaissance, il m’annonça faire parti de l’armée, ce que son métier l’obligeait. Quelques jours plus tard, nous nous sommes revus pour un autre rendez-vous, puis un autre afin de concrétiser notre relation en nous considérant en couple. (...) Cela fait deux ans que nous formions un couple parfait, je conciliais mon emploi du temps avec le sien, mon emploi et mes ambitions avec mon amour envers lui. Il m’avait même demandé de devenir sa femme juste avant de partir en mission, ce que j’acceptais sans la moindre hésitation j’aimais tellement cet homme, je n’aurais jamais cru qu’un jour cela puisse arriver. Mais depuis ce jour-là plus rien n’est comme avant. Assise sur ce canapé, je venais de tendre cette tasse de café à ma meilleure amie, mais c’est alors que j’entendis ces trois coups brefs, un sourire aux lèvres suite à ma conversation avec la jeune femme, je me levai donc avant de me diriger vers la porte d’entrée. Lorsque celle-ci fut ouverte, je crus que mes jambes me lâchèrent, si mon amie n’avait pas été derrière moi, je serais certainement sur le sol. A de nombreuses reprises, Adam m’avait expliqué cette scène, celle où deux hommes en uniforme vinrent sonner à la porte avec ce drapeau à la main . « Vous êtes bien Mlle Monroe ? - Oui. - Nous sommes désolés. - Comment ça, vous êtes désolés, mais c’est de votre faute, c’est à cause de vous. » Voici que la tristesse et la colère parlait à ma place, si personne ne me retenait, j’aurais certainement frappé ces deux hommes. Ceux-ci me tendirent le drapeau et partir par la suite, elle essayait tant bien que mal de me tenir contre elle, que se passait-il ? Ma vie partait en fumée en quelques secondes. « Je ne veux pas, ce n’est pas possible ! » Terminais-je par dire avant qu’elle ne me prenne tout contre elle afin que je puisse laisser mes larmes monter et s’écouler. Adam était considéré comme disparu, l’armée n’avait pas voulu me prévenir plus tôt. Au bout de 6-7 mois, ils l’ont considéré comme mort pour la nation. Le monde était devenu un enfer à mes yeux, j’avais cessé mon travail quelques instants. J’avais beau être soutenue, le jour des funérailles, je n’avais aucun corps sur lequel pleurer. Au fond de moi, il ne pouvait pas être mort, je le ressentais encore ! Je passais mes journées dans le noir, luttant contre cette tristesse….
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Cela fait plus de deux mois que je n’avais pas mis les pieds à l'hôpital, je n’arrivais pas à me remettre du drame qui avait rythmé ma vie récemment. Les mains pleine avec ces dossiers en retard, j’arpentais les couloirs de ce lieu. Je pouvais sentir les regards se poser sur moi, je ressentais de la pitié dans chacun d’eux. Dans un énième soupir, j’avançais, l’esprit ailleurs lorsque ce choc vint petit à petit, me faire sortir de ma rêverie. « Vous auriez pu faire attention ? »Venais-je de prononcer en m’abaissant afin de ramasser toutes ces morceaux présents dans le magasin. Mais je relève alors le regard vers cet homme s’étant mis à ma hauteur afin de m’aider à ramasser. « C’est-ça de rêvasser, après on refile la faute aux autres. » Il avait énoncé sa phrase sur ce ton ironique, mais je n’étais pas d’humeur à laisser la plaisanterie rythmait ma journée. « Bon écoutez, partez, je n’ai pas besoin de vous, d’accord. » Je venais de ramasser toutes ces feuilles et prit fortement ceux que me tendit cet homme, que faisait-il devant moi, figé... « Et si je n’ai pas envie, après tout, j’ai le droit de rester planter là. - Ben restez-y ! » En temps normal, j’aurais certainement ri de la situation avant de m’excuser devant un café, mais là ma vie était loin d’être comme avant. Je le contournai afin de prendre la direction de mon bureau lorsque je sentis sa main se poser sur mon bras. « Dîtes-moi au moins comment vous vous appelez ? - Vous n’avez pas besoin de le savoir ! » Je n’avais jamais été aussi froide et distante qu’en ce moment même, surtout envers un médecin, au vu de sa blouse blanche. Je ne lui laissai même pas la peine de répondre que j’avais déjà quitté les lieux afin de me rendre dans mon refuge, c’est comme ça que j’appelais la salle de garde. (....) « Ellen, tu peux aller voir à quel heure arrive le médecin qui s'occupe de Mme Richards ? - Il est déjà dans la salle de garde ! -Déjà, mais il ne devait pas venir tout à l’heure, mais bon ça me fera finir plus tôt. » Après un sourire à ma collègue, je pris la direction de cette salle afin de faire connaissance avec le chirurgien avec lequel une opération était prévue, j’avais tendance à être perfectionniste ! J’arrivais dans cette salle de garde, c’est en voyant cet homme de dos que je pris une longue respiration et pénétra dans celui-ci. « Bonjour Dr Taylor, je vois que vous êtes en avance ! » Il vint alors à se tourner vers moi, je pus alors apercevoir son visage, celui de l’homme que j’avais clairement envoyé promener quelques jours auparavant. « Je vois que vous êtes un peu plus réceptive à la conversation Mlle Monroe. - C’est parce que je ne vous avais pas reconnu, bien dites-moi, ça va être super de travailler ensembles. » Bien entendu, le ton ironique avait pris place dans ma phrase, il se leva donc de ce siège avant de s’approcher de moi. « Bon, comme nous allons devoir travailler ensemble, je pense que nous pourrions peut-être recommencer à zéro, sur de bonnes bases. Je commence, si vous voulez, je suis Ethan Taylor, le chirurgien à la tête de l'opération de Mme Richards.. » Je le regardai faire, sans grande conviction, mais dans un énième soupir, un léger sourire se présentait sur mon visage, je n’étais pas d’un naturel méchant au fond. « Essayons alors. Enchantée, moi c’est Siobhan Monroe, l'infirmière présente dans votre bloc.. » Voilà comment tout a commencé entre lui et moi, cela ne présageait rien de bon, mais nos conversations furent moins explosives que la première fois, même si cela nous correspondait bien. (...)
« Ce soir, 21h dans la salle de garde, je dois te montrer les dernières radios de notre réussite. » Venais-je de recevoir de la part d'Ethan, cela fait plusieurs semaines que nous avions décidé de recommencer à zéro, à présent nous nous tutoyions, ce qui était déjà beaucoup, mais au fond il m’aide à remonter la pente. Je m’étais même surprise en riant à ses paroles à présent. Travailler ensembles était peut-être ce qu’il me fallait. Ce soir-là, je plaçai de nouveaux objets trouvés sur l’étalage, lorsque j’entendis frapper à la porte. « Entre Ethan c’est ouvert. » J’eus ce petit sourire malicieux lorsque je le vis entrer et s’approcher de moi afin de me saluer, il me tendit cette bouteille. « Au fait, j’ai pris de quoi fêter la fin de notre collaboration sur ce cas, mais aussi fêter mon entrée officielle ici ! » Je plaçai donc la bouteille un peu plus loin, le temps de lui montrer ces radios, m’entendre le féliciter, mais il se fit à me féliciter à mon tour. J’avoue que cela me fit légèrement rougir, je n’avais pas forcément l’habitude d’entendre autant de compliment en si peu de temps. Nous avions entamé la bouteille et rapidement celle-ci fut vite descendu. Il ne nous restait plus qu’un verre l’un et l’autre. « Je pense que nous avons un peu trop abusé quand même. » Un rire vint alors accentuer cette phrase. « Mais non, il faut profiter de ce qui est bon. - Pourquoi ça sonne toujours pervers dans ta bouche. » Nous nous amusions ! « Tu sais que tu es magnifique. -Tu sais que tu es un beau parleur. - Ouais, ouais, c’est ce qu’on me dit, mais je suis sérieux. - C’est ce qu’on dit aussi. » Le sérieux revint petit à petit. « Cette journée m’a usée. - Tu veux que je te ramène chez toi. - En moto ? Tu as bu autant que moi. - Mais ne t’inquiète pas, je ne risque rien, je suis immunisé contre les accidents. - On ne plaisante pas avec ça Ethan. - D’accord, d’accord, alors rentrons à pied. » Voilà une solution qui me convenait, je me levai donc avec son aide, avant de chercher après ma veste qu’il me tendit, un sourire aux lèvres, je venais de l’attraper. « Attends, avant de partir, je dois faire un truc. - Tu vas faire quoi encore ? » Venais-je de prononcer sur ce ton curieux, je le vis alors s’approcher de moi petit à petit, mon esprit alcoolisé me fit rester sans bouger, nos regards se croisaient et restaient l’un dans l’autre, ma respiration commençait à s'accélérer petit à petit, ce fut la première fois que cela m’arrivait depuis plusieurs mois. Posant une de ses mains sur mon visage, je le laissa faire avant qu’il vienne déposer ses lèvres dans les miennes dans un baiser fougueux et tendre à la fois. Qu’étais-je entrain de faire ? Profitant de ce baiser quelques instants, je me reculai par la suite brusquement. « Je suis désolée , je ne suis pas encore prête. - Ça fait déjà des mois, il faut que tu passes à autre chose. - J’ai dit que je n’étais pas encore prête. - D’accord, d’accord. » L’émotion réapparaissait en surface. Il vint alors me prendre dans ces bras. Depuis ce jour-là, plus rien n’est pareil entre nous, nous sommes balancés entre cette attirance mutuelle, ce désir l’un envers l’autre, ces sentiments naissants, mais l’image de mon fiancé réapparaissant était aussi présent dans mon esprit.