They wanted me to be someone i wasn't

Comme souvent elle est là debout au milieu d'un brouhaha constant, dans ses moments là elle ne pense qu'a une chance : rentrer chez elle au calme. Depuis toute petite on lui fait faire tout les concours possibles et imaginables, toute sa vie on lui a répété qu'elle était magnifique, qu'elle ferait tomber les hommes quand elle en aurait l'âge. Elle a sillonné tout les coins des Etats-Unis, tout les concours de beauté possible et imaginables que sa mère pouvait bien trouver. Chez eux ils ont une pièce entière remplie de ses trophées, une pièce dans laquelle elle ne rentre jamais. Elle a toujours détesté ses concours, enfin quand elle n'était qu'une enfant elle trouvait ça drôle de s'habiller et de ce maquiller comme une princesse et sincèrement passer de tels moments avec sa maman dans ses moments là est presque magique, mais pas quand ça dure plusieurs années « Ou est ton voile ? Bon sang je ne peux pas te laisser une seconde ! » la voix de sa mère résonne au dessus de toute les autres. Elle est aiguë, et parfois insupportable il faut bien l'avouer. De toute les mères présentes dans la pièce, elle est de loin la plus belle sans aucune prétention. Elle ne fait pas son âge, peut être est-ce du au soin constant qu'elle apporte à son visage, mais cela ne semble pourtant pas artificielle, elle abord une magnifique chevelure châtain presque dorée qui dégringole le long de son dos, ses yeux bleus font un contraste merveilleux avec son maquillage plus léger qu'on ne pourrait le croire quand on connaît le personnage. Car sa mère est particulière, depuis toujours elle voue une passion sans failles aux concours de beauté auxquels elle n'a jamais pu participer à cause de son poids, car elle n'a jamais été fines, et ont l'a toujours montré du doigt. La psychologue à bien expliqué cela à la jeune fille, elle lui à fait comprendre que sa mère ce projetait sur elle, qu'elle faisait tout ça pour lui faire vivre tout ce qu'elle n'avait jamais pu avoir. Fière de sa fille elle l'exhibe à tout moment, à toute les occasions avec joie et bonne humeur. Au fond c'est pour ça qu'elle continue, parce que sa mère est heureuse de faire tout ça et que cela lui fait du bien de la voir heureuse. Pourtant lorsqu'elle sent ses cheveux dans ses mains en train de tenter d'accrocher le voile manquant de la robe de mariée qu'elle porte pour le prochain défilé elle soupire « Maman je ne vois rien quand j'avance si je le met. » mais elle n'en à que faire, elle continue de refaire la coiffure de la jeune fille tout en faisant en sorte que le voile tienne comme il se doit. Après l'avoir fait elle la regarde satisfaite, avant de se tourner vers les autres concurrentes « Il n'y en à pas une qui t'arrive à la cheville ma chérie. » Rosa soupire à nouveau, c'est toujours la même chose, elle dénigre toujours les autres concurrentes pour la valoriser auprès des autres. Il lui est arrivé plusieurs fois de ce demander si elle ne soudoyait pas le jury pour qu'ils éliminent ses plus belles concurrentes. Elle ne préfère rien lui dire, puisqu'elle reporte rapidement son attention sur elle en ajustant la robe bustier qu'elle porte. N'importe quel mère normalement constituée serait émue devant sa fille aînée vêtue d'une robe de mariée de grand couturier, mais le fait est que ce n'est pas la première robe blanche qu'elle enfile, et que même la première fois sa mère n'a pas pleuré tandis qu'elle même c'était retrouvée envahie par l'émotion de porter pour la première fois de sa vie une robe de ce genre. Quand elles commencent à entendre une voix annoncer le début du show, toute la pièce ce répartie en ligne définie par l'ordre de passage et Rosalyn fait de même, sa mère la regarde une dernière fois avant de partir sans ne rien lui dire, car selon elle cela porte malheur. Ce soir là en rentrant elle est crevée, portant encore maquillage et coiffure elle ne rêve que de ce prélasser dans un bain, tandis que sa mère fonce dans la cuisine vanté la première place qu'elles ont gagné et parlant déjà de la place qu'il faudra faire dans la pièce pour qu'on le voit. Quand elle arrive dans sa chambre s'apprêtant à balancer ses affaires son regard ce pose sur Malia qui est assise sur son lit feuilletant un portfolio, en voyant sa grande soeur arrivée elle relève la tête avec des étoiles dans les yeux « Alors ? » elle semble si excitée de savoir, presque pendue à ses lèvres prête à recevoir la nouvelle et sauter dans tout les coins. Rosalyne dépose ses affaires par terre, et vient ce jeter à ses côtés sur le lit « Première place. » déclare t-elle tandis que sa soeur commence déjà une petite danse de la joie qu'elle a inventé. Elle lui demande les photos, lui demande les robes qu'elle a porté et des informations sur toute les candidates ce à quoi elle répond. Finalement vraiment en attente d'aller prendre sa douche elle en fait part à sa petite soeur qui attrape le portfolio, le range à sa place et sur le chemin de la porte ce tourne vers sa grande soeur « Quand je serais grande, je serais comme toi. » déclare t-elle avec des étoiles dans les yeux avant de finalement quitter la pièce laissant Rosalyn seule. Tandis qu'elle ce déshabille et ce démaquille, elle repense à la journée qu'elle à vécut, totalement similaire à presque tout les samedis. Après s'être douchée elle rejoint le reste de la famille dans la cuisine pour prendre le dîner, tandis que sa soeur mange une bonne part de pommes de terre avec du fromage, elle ce contente de légumes à l'eau. Plus tard de retour dans sa chambre, elle attrape trois carrés de chocolat de sa cachette secrète en attrapant son livre de chimie. (...) Depuis des mois on la suit partout, on l'interviewe, la prend en photo, elle a un emploi du temps tellement chargé qu'elle ne voit pas le temps passer. Jamais elle n'aurait pensé ce retrouver ici, même si selon sa mère elle était destinée à être là. Depuis des mois elle subit une pression constante, un stress interminable et cela est plus que fatigant. Elle ne rêve que d'une chose que tout cela s'arrête, elle n'en sait rien encore mais ce défilé là va marquer sa vie. Le soir même, vêtue d'une magnifique robe écrue on la nomme miss Texas, tandis que la salle s'embrase elle à du mal à comprendre ce qui vient de lui arriver, elle à du mal réagir tandis qu'on lui dépose une couronne sur la tête et qu'on lui donne un bouquet de fleur énorme en la félicitant. Si elle voit sa mère sautiller dans le public, son père lui sourire, c'est les étoiles dans les yeux de Malia qui lui fait comprendre ce qui vient de ce passer. Elle est la nouvelle miss Texas, vraiment. Elle redescend que quelques jours après, quand elle rentre enfin chez elle et qu'une tonne de devoirs l'attende, ce qui paraît paradoxal à côté des quelques jours qu'elle vient de passer, elle dépose son déguisement avant de finalement venir ce mettre à son bureau afin de finir ses dissertations sur les droits de l'Homme. Au loin elle entend une fois de plus son père et sa mère ce prendre la tête. Plusieurs heures plus tard elle ira rejoindre son père dans son garage tandis qu'il répare la tondeuse à gazon. Elle lui passe le tournevis dont il à besoin, et il la regarde en souriant un instant avant de finalement continuer ce qu'il à a faire. « Ta mère t'a parlé de son projet ? » elle hoche la tête sans grandes convictions, sa mère lui parle de ce projet là depuis des années. En devenant déjà miss Texas, elle avait réalisé un des rêve de gosse de sa mère et c'était dit qu'elle n'avait plus qu'un an à tenir avant d'en finir avec tout ça. « Tu sais que tu à le droit de dire non, hein ? » lui demande t-il en la regardant cette fois là. Elle soulève les épaules indécise. Elle sait ce que cela implique de concourir pour miss America, elle sait qu'elle n'en verra pas le bout mais c'est inscrit dans son contrat. C'est pour ça que sa mère sautille dans tout les sens, parce qu'elle sait que sa fille ne peux pas vraiment dire non. « Le contrat ne pense pas la même chose que toi papa. » Elle lui sourit faiblement tandis qu'il la contemple. Elle ne sait pas vraiment ce qu'il pense car ils n'ont jamais vraiment été proches tout les deux, il s'entend d'avantage avec Malia, et elle regrette profondément de ne pas pouvoir partager cette complicité avec son père. Ils ont toujours été très distants l'un et l'autre, ayant presque une relation quasi inexistence en dehors de deux mots de temps à autre, il ne l'avait jamais grondé car il n'avait jamais eu à le faire elle avait des notes parfaites et aucune remontrances de la part de ses professeurs. Une fois il l'avait surprise en train de manger une brioche en cachette, et il n'avait rien dit gardant ce secret pour lui. « Le pire c'est que tu gagnerait. » affirma t-il finalement en ce concentrant à nouveau sur ses outils. Elle reste un instant sans voix avant qu'un sourire n'apparaisse sur son visage. Son père vient de lui faire un compliment, peut être pour la première fois de sa vie. Elle finit par lui souhaiter bonne nuit et entreprend de quitter le garage quand il l'interpelle « Je t'ai déposé des cookies dans ta cachette. » Il lui fait un clin d'oeil et par à son tour dans l'autre sens. Elle reste indécise ne sachant pas si elle veux retourner dans sa chambre ou rester un peu avec lui, mais elle sait que si elle reste ce serait peut être pousser un peu trop le bouchon. Aussi retourne t-elle dans sa chambre, ou des cookies frais l'attende.

Darling can you help .

« Comment allez vous aujourd'hui miss Texas ? » elle relève la tête vers son camarade de dossier tandis qu'un stylo arrive sur son visage quasiment automatiquement après qu'il ai parlé. « Jaxson, t'es lourd !» ici tout le monde sait qui elle est, tout le monde à entendu ses discours sur la pauvreté et la faim dans le monde. Tout le monde sait les projets qu'elle a lancé avant de donner sa couronne à la nouvelle candidate. Tout le monde sait aussi qu'elle a perdu le concours de miss America face à miss Californie mais on lui en parle moins maintenant, beaucoup lui on exprimé leur mécontentement car ils avaient voté pour elle et si ça la faisait rire au début elle leur en était reconnaissante de ne plus en parler. Mais Jaxson était celui qui l'appelait miss Texas à tout bout de champs, semblant prendre un malin plaisir. Il la taquinait souvent et Cema prenait sa défense de manière quasiment automatique. Ils étaient tout les deux devenus de très bon amis depuis qu'elle était entré en école de droit. Sa mère n'avait pas encouragé cela, pourtant c'était le deal si elle faisait le concours de miss America elle la laissait tranquille par la suite avec les concours et elle pourrait faire ses études. Ce qu'elle avait fait, et aujourd'hui à l'aube de l'obtention de son diplôme sa mère la laissait tranquille. Cela faisait plusieurs années maintenant qu'elle n'avait pas posé le pied sur un seul podium et c'était mieux comme ça, si elle avait quitté le Texas il lui arrivait encore parfois d'être conviée à des soirées mondaines et si elle allait à certaines qui lui tenait à coeur, elle ne ce prenait pas la tête avec celle qui n'avait que pour but de ce montrer. Totalement ancré dans son travail elle avait profité de l'argent engrangé par toute cette expérience pour s'acheter un appartement dans la petite ville la plus proche, Fort Bliss. « Les filles ce soir on sort, et je vous prierais de faire croire que je suis un bon coup à toute les filles de la boîte !» la réflexion fit rire Cema qui lui expliqua que personne n'arriverait a avaler un mensonge aussi gros, et tandis qu'ils commençaient à nouveau à ce prendre la tête Rosalyn en profita pour vérifier si c'était possible pour son emploi du temps. « Ah non Rosa, ne nous dit pas que tu à des trucs de prévu !» elle leva la tête vers la jolie rousse, en souriant. Le lendemain elle rentrait chez ses parents mais une soirée était faisable. Aussi cela faisait-il longtemps qu'elle n'était pas sortie, trop préoccupé par son boulot dans le but d'obtenir son diplôme à la fin de l'année. « 21h ça vous va ? » leur sourires et acclamations veulent tout dire. A la fin de la journée elle prend sa propre voiture et retourne en ville, en passant elle s'arrête acheter deux ou trois babioles qui lui manquent chez elle et finit par retrouver la chaleur de son appartement. Enfin arrivé la soirée passe assez vite, le temps qu'elle bosse, mange, prépare ses affaires pour le lendemain et finalement aille ce préparer à 21h tapante elle est enfin prête, robe bustier noires, talons noirs aussi elle a relevé ses cheveux en un chignon sauvage, elle ajoute une touche de rouge sur ses lèvres quand Cema l'appelle. Au moment ou elle les rejoint dans la voiture Jaxson lui fait une réflexion sur le fait qu'elle est canon, et ils rejoignent leurs autres amis en ville. Elle n'est pas sortie depuis si longtemps qu'elle en profite au maximum et si au départ elle joue la raisonnable ne prenant que quelques verres, elle finit par ne plus le compter et à ne plus marcher droit. Certains vous diront que c'était pour relâcher un peu la pression, d'autre vous diront que c'était parce qu'elle était idiote. Et elle l'était, car quand ils décidèrent de rentrer vers 5heures du matin elle était tellement en mauvais point, qu'elle pensa que Jaxson l'était moins qu'elle aussi prit-il le volant. Cependant elle comprendrait trop tard qu'il avait bu le double de ce qu'elle avait vu, elle s'en rendrait compte en voyant les phares de la voiture d'en face entrer dans le pare-brise de leur propre voiture. Lorsqu'elle ouvre les yeux elle est sonné, et elle n'est clairement pas chez elle, son regard ce pose alors sur une jeune femme qui l'accueil avec un grand sourire « Bonjour Mademoiselle Grayson. » on lui indique qu'elle se trouve à l'hôpital, que ses amis vont bien et qu'elle à un traumatisme crânien mais rien d'alarmant. Finalement on lui indique que son médecin va venir voir comment elle va et c'est alors qu'elle rencontrera pour la première fois le Docteur Winters. (...) « Si tu pleures je vais pleurer aussi, et adieu le maquillage ! » s'exclame t-elle quand sa soeur entre dans la pièce. Elle est là debout devant elle et ne dit rien, alors elle comptent que Malia tente tant bien que mal de ne pas pleurer. Après un sourire elle vient prendre sa grande soeur dans ses bras tandis que celle-ci murmure à son oreille  « Tu est magnifique Rosa. » et la jeune femme serre sa soeur un peu plus fort contre elle. Elle à porté beaucoup de robes au cours de sa vie, plus qu'elle ne pourrait en dire, plus que bien des personnes auraient rêvé d'en porter mais aujourd'hui les choses sont différentes. Quand elle à vu celle là, elle à eu un coup de coeur et non pas parce qu'elle la trouvait plus jolie que les autres non, parce qu'elle la trouvait parfaite et qu'elle savait qu'il allait la trouver magnifique dedans. Et c'était ça le but, ça l'avait été depuis le moment ou ils avaient échangé leur première conversation tandis qu'elle se trouvait sur ce lit d'hôpital, quelque chose d'assez incroyable et incompréhensible c'était passé entre eux. Si bien qu'ils ne c'étaient plus lâchés ... C'était un peu enfantin mais elle l'avouait sans problèmes, c'était un coup de foudre, elle avait su que c'était avec lui qu'elle voulait faire sa vie et avec personne d'autres. Et cet homme merveilleux avait ressentit la même chose à son égard. « Je t'ai apporté quelque chose de bleu ! » déclare finalement Malia après leur étreinte en sortant de sa pochette un bracelet qu'elle reconnait, elle l'avait offert à la jeune fille lorsque celle-ci avait fêté ses dix huit ans, émue elle lui tandis son poignet. « Et d'emprunté, tu me le rend après hein ? » dans un sourire Rosalyn lui fit signe qu'elle le fera avant de déposer un baiser sur sa joue. Elle finit par ce regarder dans le miroir, et pour la première fois depuis des années elle ce trouve belle. On lui avait dit qu'elle l'était, Julian le premier d'ailleurs, mais elle ne c'était jamais vraiment trouvé belle hors aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui elle allait ce marier. Elles furent interrompus par leur mère qui entra à son tour, et elle resta sans voix, ne pleura pas mais pris son aînée dans ses bras avec beaucoup d'émotion avant de lui déclarer que tout le monde était prêt, qu'ils n'attendaient plus qu'elle. Malia sortit la première suivit de leur mère, et enfin Rosalyn quitta la pièce dans laquelle elle avait passé une bonne partie de la journée pour ne pas être tentée d'aller voir Julian. Car ils ne c'étaient pas vus depuis la veille comme le voulait les traditions, et c'était un vrai supplice pour elle !! Elle retrouva alors son père, qui ému la prit dans ses bras à son tour avant de lui dire qu'elle était magnifique, il lui attrapa la main et la garda dans les siennes un moment avant de la faire glisser sur son bras et les premières notes de musique ce firent entendre, et le coeur de la jeune femme s'emballa alors. Les portes s'ouvrirent finalement et elle pu voir la pièce magnifiquement décorée, seulement elle n'attarda pas vraiment ses yeux sur la pièce puisqu'elle venait de trouver celui qu'elle cherchait, son futur mari, qui avait un sourire au moins deux fois plus grand que le sien !! (...) Elle se trouvait dans les couloirs de l'hôpital, beaucoup la saluèrent totalement au courant de qui elle était de toute évidence, et elle leur répondit poliment. Enfin elle arriva à l'accueil ou Jane l'accueillit chaleureusement « Madame Winters, que puis-je faire pour vous ? » si ils étaient mariés depuis quelques années maintenant, elle prenait toujours autant de plaisir à ce qu'on l'appelle ainsi. C'était idiot peut être, mais c'était plaisant. Elle passa sa main dans ses cheveux, elle était nerveuse et elle naimait pas ça car elle ne pouvait plus tenir en place. Cependant elle tenta de garder son calme pendant une seconde, et déclara  « Je voudrais voir mon mari, j'ai essayé de le joindre mais sans réponses. Savez-vous ou il se trouve ?» Elle ne venait jamais le déranger quand elle savait qu'il était occupé, ce matin ils n'avaient pas eu le temps de ce croiser car elle avait passé la plupart de la nuit au boulot sur un dossier assez important. Quand elle était entrée elle avait finit par recevoir les analyses qu'elle attendait depuis quelques jours déjà, elle ne les avaient pas faîtes ici afin de n'éveiller aucuns soupçons et aucuns faux espoirs. Quand elle avait vu la lettre, elle c'était jetée dessus afin de savoir le verdict et avait directement pris la route en direction de l'hôpital de la ville « Il est avec les internes en compagnie d'un patient en ce moment même» déclara t-elle en regardant le planning sur son ordinateur. Zut elle devait attendre, elle s'apprêtait à la remercier en lui indiquant qu'elle l'attendrait dans son bureau, prête à devoir prendre son mal en patience quand de l'agitation ce fit entendre dans le couloir. C'était le genre d'agitation que pouvait faire un groupe d'interne en train de parler maladies possibles ou non, en ce retournant elle les vit en train de discuter tandis que Julian parlait avec une de ses collègues. Il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer qu'elle était là « Qu'est ce que tu fais là ?» demanda t-il en s'approchant d'elle, à la fois heureux et à la fois inquiet. Elle remarqua que tout le monde parlait plus doucement en les observant, elle était consciente des rumeurs courant sur son mari puisque lorsqu'elle était patiente elle avait longuement discuté avec les internes a propos de celle-ci, et le voir avec sa femme était un phénomène qui devait leur paraître incroyable. « J'avais quelque chose d'important à te dire alors ...» chuchota t-elle finalement. Elle s'attendit à ce qu'il lui dise de le suivre dans son bureau, mais elle avait déclenché sa curiosité. Elle pouvait voir dans son regard qu'il semblait un peu inquiet, car elle avait été malade ses deniers jours atteinte d'un virus que beaucoup avaient attrapés en ville. Aussi décida t-elle de ne pas attendre plus longtemps, elle tira l'enveloppe de son sac à main avant de la lui donner avec un sourire. Il ne mit pas longtemps à la déchiffrer avant de relever la tête vers elle « Tu ...?» elle ne lui laissa pas le temps de finir qu'elle hochait déjà la tête avec un immense sourire au visage lui indiquant qu'il avait raison, elle était bel et bien enceinte d'un mois et demi. Ce fichant bien des personnes autour d'eux, il la prit dans ses bras avant de l'embrasser et de la faire tourner comme si il s'agissait là du plus beau jour de sa vie, « On est enceinte !» Et ça l'était, le plus beau jour de leur vie. Ils avaient tellement parler d'enfants et de former une famille. Elle avait arrêté la pilule mais rien ne c'était passé, peut être était-ce parce qu'ils avaient trop attendu. Aujourd'hui ils allaient enfin pouvoir agrandir leur famille.